BeliEve. - Diamond Eyes -
Messages : 1233 Date d'inscription : 15/01/2010 Age : 37 Localisation : FRANCE
| Sujet: › WAR: Frontline #6 - Vs. The Great Muta Jeu 11 Nov - 20:39 | |
| ▬ 13th, November, 2010. ▬ Nature Boy Locker Room. __________________________________ Selon vous, pensez-vous que les souvenirs peuvent s’oublier ? Pensez-vous qu’ils peuvent être supprimés en un instant d’une mémoire ou faut-il toute une vie pour oublier des choses qui vous ont marqués ? Certaines personnes y arrivent, ou font semblant d’y arriver pour rester fort et fier, mais la fierté, a-t-elle un prix ? Je pense que oui, quand nous voyons le monde d’aujourd’hui et tous les individus qui y sont à l’intérieur. Beaucoup essayent de se convaincre qu’ils sont quelque chose sur cette planète, alors qu’au final, ils ne sont pas grand-chose.__________________________________ Depuis maintenant plus de deux mois, la WAR a vu le jour, avec à son bord, un Comité. Ce dernier voit à l’intérieur Ken Anderson, Dwayne Johnson, James Storm, le Sergent Slaughter et enfin, Ric Flair. Nous sommes d’ailleurs dans sa loge ou il semble être en bonne compagnie.RIC FLAIR - Bonsoir, je suis Ric Flair, seize fois champion mondiale de la lutte. Et vous ?Bien entendu, le caméraman ne sait pas quoi répondre à ça. C’est pourquoi il se contente tout simplement de filmer, après tout, c’est son job. Flair regarde sa compagne.RIC FLAIR - Nous reprendrons cette petite escapade plus tard, baby. Je dois parler business.Ni une, ni deux, la femme qui se trouver en compagnie du Nature Boy quitte l’écran, puis la pièce laissant seul Flair avec la caméra qui est en train de filmer le beau postérieur de la demoiselle d’ailleurs. Pendant ce temps-là, Ric semble être en train de préparer quelque chose.RIC FLAIR - Nous pouvons commencer.La caméra revient alors vers Flair qui s’installe correctement dans son canapé, haute gamme, regard vers son écran plasma.RIC FLAIR - En effet, c’est bel et bien ça Muta, tu as raison. The Omni, Atlanta, le 13 décembre 1989, oui. Starrcade 1989 : Future Shock / Night of the Iron man, ça te parle ? Je pense que oui puisque c’est ici même que je t’ai battu, toi le grand Great Muta alors encore invaincu dans le circuit. C’est également ici que nous avons découvert de grands noms de la lutte professionnelle comme Lex Luger ou encore Sting. C’est aussi durant ce Pay-per-view que tu as subi 3 défaites. Hum, 3 défaites en une seule et unique nuit, ça n’a pas du être très facile pour toi au réveil je pense. C’est vrai que je n’ai pas connu ça, moi.RIC FLAIR - Parlons de ce match. Tous les journalistes attendaient ce match avec une grande impatience, car le grand Muta affrontait le champion c'est-à-dire moi, dans un match qui allait marquer les esprits, et en effet, il a marqué les esprits puisque je t’ai battu en 1 minute et 55 secondes, montre en main.Ric Flair sourit comme à son habitude, se frotte les mains avant de reprendre la parole en regardant les images qui défilent.RIC FLAIR - Je ne suis pas le seul à t’avoir battu cette nuit là, certes, mais les autres n’ont pas fait mieux que moi, puisque Sting a gagné en plus de 8 minutes dans mes souvenirs alors que Luger, lui, a gagné par disqualification. Je te comprends, après avoir été ridiculisé deux fois, tu ne voulais pas agrandir la plaie déjà très profonde. C’est pourquoi, tu as voulu marquer le coup en te faisant disqualifier. Mais, les choses sont là, et elles resteront graver dans l’histoire du catch, mon pauvre. Je sais que tu n’as jamais apprécié, ni même réussi à avaler cette défaite face à moi, pourquoi ? Parce que je t’ai battu sur un roll-up ? C’est la vie ça, la lutte, un match ne ressemble jamais à un autre. J’ai tout simplement été beaucoup plus intelligent que toi sur ce coup-là, et tu n’arrives pas à digérer cette défaite. Il n’y a qu’à voir le match. Quand j’analyse ce match, on voit clairement les choses. D’un coté, nous avons un futur 16 fois champion mondial, et de l’autre, nous avons un pauvre mec qui pense être le meilleur, le roi, le dieu du catch alors qu’au fond, il n’est strictement rien ! Tout ce que l’on voit là, c’est Ric Flair en train de botter le cul d’un ass-bean comme toi, Muta. Des droites, des gauches, des atémis, et Muta est au sol ! Tu n’es réellement bon qu’a ça. Tu sais, ce n’est pas tout de vouloir être le meilleur, il faut s’en donner les moyens, il faut de la persévérance, de l’envie, de la passion, de la hargne, du courage, et par-dessus tout l’amour pour ce business et le talent qui va avec !C’est la figure four leglock à l’écran, oui.RIC FLAIR - Il n’y a qu’à voir cette image que je viens de soigneusement mettre en pause. Comment veux-tu faire parti des meilleurs quand on voit ce genre de chose venant de ta pauvre personne, hein ? Se battre pour être le meilleur, je suis d’accord. Essayer de jouer son rôle durant un match, je suis d’accord. Mais faire en sorte que la douleur ne t’atteigne pas lors de ma figure four leglock, ça, je ne suis pas d’accord non ! Ce n’était pas écrit dans le booking. Pourquoi faire en sorte que cela ne te touche pas, pour marquer un peu le match de ton image peu glorieuse ? Pour essayer de montrer quoi ? Mis à part que tu n’es qu’un trou du cul Muta ! Comme je le disais avant, pour être dans la liste du top, il faut avoir ça dans le sang, l’amour du business et son professionnalisme comme pouvez l’avoir Lex Luger, Sting, Ken Anderson ou encore Triple H, hors toi, tu n’as en rien ce genre de qualité, ces qualités qui sont nécessaires pour devenir un grand homme de la lutte. Il faut savoir marquer les esprits tout au long de l’histoire, que ce soit avec ton personnage, ta façon d’agir, des mouvements ou tes matchs, je l’ai fait ! Triple H le fait ! Beaucoup d’autres le font aussi. Toi, Muta, tu n’as jamais su faire ça, peut-être à cause de ton origine, ou tout simplement parce que tu n’as pas le cran, l’audace de pouvoir le faire. Il faut toujours que tu ailles dans le chemin le plus facile, comme par exemple le Japon où tu es une légende, facile puisqu’au Japon a un niveau inférieur à l’Amérique et à l’Europe. Tu choisis d’aller dans la nWo de l’époque, facile puisque tout à déjà été construit par Hall, Nash et Hogan. Ne vois-tu pas qu’en faisant le mouton avec les autres ou en choisissant le chemin le plus facile, le moins périlleux tu ne te démarques pas des autres et tu restes dans la foule, du catcheur lamba ? Tu penses que c'est comme ça que l’on réussi dans ce business ? La réponse est simple.Lecture, le match reprend pour qu’ensuite, Flair refasse un arrêt sur image.RIC FLAIR - Cette image est parfaite pour représenter ta carrière, Muta. Quand tu es un haut des cordes, tu penses être le roi du monde, au top de ta forme et de ta carrière. Tu penses être indestructible même, c’est tout à ton honneur, mais ce n’est pas le cas, et de loin. Personne n’est indestructible, personne n’est parfait, même moi. Tu peux être en hauteur pendant quelques secondes, comme sur cette image, mais tu n’y restes jamais longtemps, c’est la base de ce business, et si tu ne le comprends pas, tu n’as rien à faire ici, dans ce monde qui est la lutte. Beaucoup de fans t’admirent pour les prouesses que tu as pu faire dans le passé avec des mouvements innovants et qui te sont caractérisés. Beaucoup sont aussi très fans de tes différentes facettes que tu as pu montrer lors de ta carrière. Je parle bien évidemment de tes différents looks et personnages que tu as pu incarner. Keiji Mutoh, The Great Muta, The Great Mota, Space Lone Wolf, Kokushi-Muso, White Ninja, Super Ninja ou encore Super Black Ninja. Seriously, tu pensais faire quoi avec ce genre de noms plus stupides les uns que les autres ? On dirait des noms de playmobile made in Japon. C’est clair que tous ce qui est original et débile, les Japonais sont preneurs. Mais toutes les « bonnes » choses ont une fin, toutes semi gloires finissent par partir en poussière. Quand nous sommes en hauteur, nous finissons toujours par redescendre, et la chute fait souvent mal, très mal.Arrêt sur image une nouvelle fois, avec le Moonsault de Muta contrer par les genoux de Flair.RIC FLAIR - Et c’est souvent des chutes brutales, tu ne crois pas ? A l’image de ce mouvement durant le match. Il est clair qu’avec tes différents personnages, tu as su créer le buzz à chaque fois, mais cela n’était que de courte durée, puisque la flamme finie souvent par s’envolée très vite avec ce genre de personnages. Il n’y a qu’à voir avec Hulk Hogan, le plus grand de tous, après moi. Hogan a fait des erreurs dans sa carrière, et sa plus grande a été celle de vouloir changer de personnage, pour en faire un héro, un superman nommé Mister America. Qu’a-t-il gagné ? Un mini buzz avec son arrivée et puis quoi ? Même pas deux mois d’existence avant de disparaitre. Really ?! Même Hogan à échouer là ou tu essayes depuis des années. La seule chose qu’il ai gagné, c’est une décrédibilisassions de lui-même, huh. Et toi ? Tu fais exactement pareil, les chutes font mal, ton crédit aux yeux des fans, du business réduit à chaque essai. Seul peut-être tes fans japonais restent très heureux de te voir lutter, alors un conseil, retourne dans ton pays et ne nous casse plus les **** dans le nôtre !Ric Flair regarde sa bague de Hall of Famer avant de reprendre la parole.RIC FLAIR - Derrière ces différents personnages se cache quelque chose, et ce quelque chose selon moi, c’est la peur. La peur de finir dans les bas fonds de la lutte, ne plus avoir de spotlights sur soi, avoir une image médiocre, ne plus être dans le coup tout simplement. C’est pourquoi, tu caches cette peur en n’ayant plus de personnages, car nouveau personnage égal nouveaux spotlights. C’est une thèse, mais selon moi, nouveau personnage est égal à nouveaux bides, une nouvelle chute te rendant encore plus profondément dans le trou ou tu été avant de créer ce personnage, do you understand me ?Flair enlève sa chemise puis montre sa bague de légende à la caméra.RIC FLAIR - Ya. Pour devenir ce que je suis, je n’ai jamais caché qui j’étais, je ne me suis jamais donner plusieurs personnages, plusieurs identités comme beaucoup l’ont déjà fait, non. Moi je suis un vrai ! Je n’ai jamais triché de ce coté là, j’ai toujours eu cette même gimmick qui fait tellement parler depuis des décennies ! Je n’ai pas peur d’avoir de défauts comme toi, ou des Hogan qui voulaient être parfait, non ! Je suis une légende grâce à cela ! Grâce à tous ce que tu n’as jamais su faire pour ce divertissement ! Mon personnage est réel, ce n’est pas une copie d’une autre, non. Mon envie, mon professionnalisme et mon amour pour ce business fait que je suis là aujourd’hui, encore au top ! Toi et les autres sommes jaloux de mon franc succès, de ma réputation si belle et intact. JE SUIS LA LEGENDE ABSOLUE DE CETTE INDUSTRIE ! JE SUIS LE LUTTEUR LE PLUS ENTIER DE CETTE PUTAIN DE PLANETE ! I’M THE NATURE BOY RIC FLAIR, AND I’M A GOD !!! WOOOOOOOOOOOO !!!!!!!!Alors que Flair semble être rouge écarlate, la dernière image du match apparait.Le roll-up historique de Flair sur Great Muta, lui permettant de gagner le match.RIC FLAIR - 1, 2 et 3 ! Il ne m’a fallu que 3 secondes pour mettre ton personnage, ta carrière et ta vie en l’air Muta ! Ce dimanche, lors de Frontline numéro 6, je me ferais le plaisir de te botter le cul comme j’ai pu le faire il y a 21 ans ! Ici, à la WAR, tu es sur mes terres, tu es sur mon ring ! IF YOU WANT TO PLAY, YOU GOTTA PAY !!!La caméra fixe la vidéo du match, laissant apparaitre la célébration et la victoire de Ric Flair sur le Great Muta lors de Starrcade 1989. 21 ans après, les deux hommes remontent sur le ring pour la dernière bataille. C’est qu’ici, à la WAR, que l’on peut voir ça. RIC FLAIR - WOOOOOOOOOOOO !!!!!!!Finalement, j’aurais aimé faire ce role-play avec Ric Flair, avec pour adversaire The Great Muta, comme quoi, il ne faut jamais s’avouer vaincu sans avoir essayé. En ce samedi 13 novembre 2010, je dédie ce role-play à Eduardo Gori Guerrero Llanes, qui nous a quittés il y a 5 ans déjà, le temps passe si vite.
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Celui-là, il est pour toi Eddie. Repose en paix. | |
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